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 comme en poésie

revue trimestrielle de poésie

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10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 09:26

Le numéro 28 de comme en poésie est paru.

Page 2 : (édito) Jean-Pierre LESIEUR
Page3 /Catherine MAFARAUD-LERAY
Pages 4 : Olivier MATHIAN
 Page 5 : Fabrice MARZUOLO
Page 6 : Ferrucio BRUGNARO
Page 7 : Gérard LEMAIRE
Page 8/9 : Fadila BAHA
Page 10/11 : Pierre MAUBÉ
Page 12/13 : Aubazine SAXETT
Pages 14 : Marie-Noëlle AGNIAU
Page 15 : Sébastien MÉNARD
Page 16: Michel MALACRINO
Page 17: Danielle GEORGES, J.C TOUZEIL
Pages 18/19 : Bruno SOURDIN
Page 20: Suzanne LE MAGNEN
Page 21/22/23 : Michel GENDARME
Page 24 : Claude ALBARÈDE
Page 25 : Pascal MORA
Page 26/27: LA FÊTE À MARTINE
Page 28 : Valérie DURIF, Marc BONETTO
Page 29  : Teri ALVES
Page 30 : J.L BERNARD, Michelle CAUSSAT
Page 31 : Alain CROZIER
Page 32 : Pierre MIRONER
Page 33 : LISKA
Page 34/35 : Jean-Pierre LESIEUR
Page 36: COUPS DE CŒUR
Page 37 : LA PASTICHERIE
Page 38/39: CARTES LÉGENDÉES
Page 40 : Guy CHATY
Page 41 : Florent DESORMAUX
Page 42 : Georges CATHALO
Page 43 : Olivier DROUIN
Page 44/45 : Cécile VINCIGUERRA
Page 46/47 : POT AU FEU
Page 48 : CONSEILS ET ANNONCES
Page 49 : COMME DANS LES RECUEILS
Page 50/51 : COMME DANS LES REVUES
Page 52 : De vous à moi ou de moi z’à vous.

 

 

Fadila BAHA 

 PASSAGE 

              Des familiers inquiétants se sont agités je dormais sous la cave les fausses notes me perturbaient tournant et tête à l'envers je tentais d'y mettre un grain mal m'en prit ils faisaient paquet n'en déplaise à mes oreilles mes peurs pourquoi n'arrivaient-ils pas à se mettre en route un chignon réfractaire? J'avais les nerfs en pelote une incertitude de l'accueil je transpirai sous la couette ils se pétrifiaient je souhaitais savourer un café bien sur folle équipée en solitaire il fallait y penser ne pas tricoter des liens incertains d'autres des anciens flous je ne les vis plus la maison Passage Dubois avait été démolie insalubre.

 DU FAMILIER 

 Et le père de convoquer chacun il y avait des lustres et pas l'eau courante mais donner une place au paradis !!

Non il ne sentait pas sa dernière venue mais gratifier ou punir avait toujours été son rôle une drôle de nuit personne ne dormait il dut capituler la réunion serait plurielle elle fut surréelle avec des grands témoins des mages de la solennité un peu de frayeur du merveilleux l'au-delà avait bonne figure c'était l'ici et maintenant qui donnait envie d'aller au lit disputes querelles les frères les sœurs les absents la nébuleuse les coupables il y avait du familier.

 INVINCIBLE 

              Le vélo galope comme il a des ailes tant pis pour le bleu il coupe la vitesse et les sensations crispé sur ses freins c'est pas du jeu. La tête penchée sur le guidon à moi les lacets il y en a bien pour un quart d'heure d'extase avant la fontaine la fierté enfantine dans les sacoches le vélo c'était sans les mains sans les jambes et la raclée du père insensible aux genoux saignants il avait tout vu inconsciente inconsciente pardon je badigeonne mes bobos pour demain non? le jour d'après. Tiens arrivée au Pont de Montvert là haut c'est le mont. On regarde les cartes à chacun son tour du Causse Méjean bonheur myrtilles faucons et un verre de mauresque pour le parfum quinze jours toute une vie je suis invincible.

 

 LA JEUNE FILLE

          Elle a des œillets blancs au teint qui ne la quittent pas si elle perd les connaissances en plein midi un dimanche pas leur vocation de meubler les têtes dans l'abnégation autant remplir le tonneau des danaïdes et la voilà qui questionne et la place se vide autour d'elle il y a Benoît il est bien là il ne retient pas son émotion devant les cheveux de blé il sera son protecteur son ami elle acquiesce glisse sa menotte dans sa main droite elle a les yeux du soleil à présent et les œillets blancs pimpants.

QUEL TEMPS

Pauvres sirènes hier elles chantaient
aujourd'hui elles hurlent
que nous parlez vous
esprits de la nature vivre avec quel temps
auriez vous perdu le sens commun?
Et le hurlement du loup la nuit à la lune?
Et l'iris?
Vous l'admirez au bord de l'étang unique
si vous cherchez à le cueillir
vous découvrez un cordon ombilical
qui court sur la terre
s'élance à la conquête du sol
soudain réapparaît à la surface
épanoui en une nouvelle fleur.

Marie-Noëlle AGNIAU

Fragment 72

Ton chant pose par-dessus la voix une nappe de fraîcheur, un cercle plus grand, Il se niche partout dans le monde même en dehors et pour cause : il est le monde. Nos tempes ( ces deux creux autour de la tête où jadis s'appuyaient les os de la tête) marquent le début. Elle sont la cloison derrière laquelle tout commence. D'être chacun soi fait qu'on ramène à l'autre ce qu'il n'entend pas.

 

 

 

Toi auprès de qui sont nos ressources ( comme au sortir de l'eau noyée)
toi qu'un poids de coccinelle ferait tomber - sans égal -
bouche à bouche inverse ( de qui l'arbre ou la bête tient-il l'autre ? )
oiseau vétuste, aussi vétuste que le corps ( d'ailleurs un oiseau vétuste habite le corps, il suffit d'ouvrir les poumons de notre manteau)
à tes lèvres noires, je prends comme à la boîte d'un secret dont le velours se décolle et guette de quoi faire surgir le souffle en continu,
je levai la main sans te saisir ( de peur que tu la manges dans un repas qui ne fut pas à ta taille) pour que tu puisses échapper au broiement des os : tu fis route vers la fenêtre et dans l'encart du ciel l'enfant put voir son délai d'innocence. Une sorte de chaise gardée à laquelle on revient une  fois les épreuves finies.

 

La forme poème : si c'est un fleuve, nous enterrerons les virgules et de la terre semée, jailliront les choses qui n'ont pas pu se faire. Le décollement dont je parle : une ouverture capable d'étendre au maximum la surface de respiration.

 

 ( toi auprès de qui sont nos fantômes)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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