SOMMAIRE
Page 2 : Édito, comme une arme de vie
Page 3 : Florent VIGUIÉ
Page 4/5/6/ : Anna JOUY
Page 8/9 : Jean-Marc THÉVENIN
Page 10/11 : Simon MATHIEU
Page 12 : Philippe GUILLERME
Page 13 : Karine MARIE
Page 14/15 : François-Henri CHARVET
Page 16 : Éric SIMON
Page 17 : Tristan ALLIX
Page 18/19 : Christophe PETIT
Page 20/21 . Michel L’HOSTIS
Page 22 : Fabrice MARZUOLO
Page 23 : Monique MARINO
Page 24/25 /26 27 : Hommage à Robert MOMEUX
Page : 28 /29 30 : Béatrice MACHET
Page 31 : Michelle CAUSSAT
Page 32 /33 : François TEYSSANDIER
Page 34 /35 /36 : Olivier AULRY
Page 37 : Maurice RICHOUX
Page 38/39 : Éric CHASSEFIÈRE
Page 40/41/42/43 : Jean-Marc COUVÉ
Page 44/45 : POÈTES GRECS
Page 46/47 : Florence NOËL
Page 48 : LA PASTICHERIE - ALBARÈDE
Page 49 : LES LIVRES REÇUS
Page 50/51 : Hafsa SAFI
Page 52/53 : Daniel LEDUC
Page 54 : Jean-Pierre POUPAS
Page 55 : Hervé MERLOT
Page56/57 : CARTES LÉGENDÉES
Page 58 : EN DIRECT DE L’OFFICE
Page 59 : POT AU FEU
Page 60 : LES LIVRES REÇUS
Page 61 : COUPS DE CŒUR
Page 62/63 : LES REVUES
Page 64 : INTENDANCE
HOMMAGE A ROBERT MOMEUX
Robert MOMEUX, nous a quitté aussi discrètement qu’il a vécu sa vie de poète. Il est parti vers le paradis des poètes pour se mettre dans un coin et distiller ses poèmes, dont lui seul avait le secret, qui devraient furieusement plaire aux habitants de l’au-delà.
Nous nous sommes connus dans le groupe de poètes qui fonda Le puits de l’ermite dans lequel, il tenait malgré lui, le rôle de sage. Puis il disparut, happé par Françoise LAUX qui le garda pour elle seule.
Je le republiais récemment, plusieurs fois dans la revue, il n’avait pas changé son écriture : mesurée, quotidienne, charmeuse et sans prétention, en fait de la poésie avec un grand P.
Un très grand poète vient de disparaître.
LES POÈTES NE SONT
PAS DES ASTRONOMES
Vous êtes des étoiles
Vous êtes loin là-haut
Parfois des hommes vous contemplent
Longuement et ils disent
Le ciel est clair ce soir
II arrive qu'on se prenne à penser
Qu'après tout vous n'êtes pas
Si lointaines peut-être
Et qu'il suffirait d'un rien
D'étendre un peu la main qui sait
Pour vous saisir vives et tièdes
Et vous offrir à ces enfants
Qui de tout temps vous réclamèrent
ORAGE
Le ciel se coucha comme un chien
Sur les dunes des couleurs
Les trompettes de quel jugement
Hachèrent leur cohue de poivre dur
Un bruit enfermé dans un sac
Piétina des lointains
Comme tousse une montagne
Et le vent lima ses herbes délicates
A des draps étonnés
Puis les nuages sans passion
Vinrent et jetèrent leurs aiguilles
Sur les mares vertes au fond des cours
Derrière les maisons basses
Qui fument plus que de raison
Dans la grand-peur du soir.
PARUTION AUSSI DE L'ANNEE 2010 DE COMME EN POESIE (4 NUMEROS RELIES) 15 EUROS